St Jean, Portet number one !
La finale des Internationaux de St jean de Luz, la quatrième et dernière des Master s’est déroulé à la manière d’un combat de boxe quand plane le K.O au-dessus du ring, et puis que finalement c’est aux points que se départagent les combattants...
Ainsi, menés 2-4 dès le début le duo Olharan-Sorozabal a-t-il saoulé de coups la paire adverse Laduche-Portet lui assénant un 13-3 qui scellait le premier round, pardon, la première manche (15-7) attestant si besoin était qu’il n’y avait pas de copains sur la canchas puisqu’il n’avait échappé à personne que cette finale opposait les deux joueurs de la Section paloise. Donc le public, très nombreux du jaï luzien pouvait s’attendre à ce que la paire Olharan-Sorozabal poursuive son travail de sape d’autant que dans la course aux points qui ne qualifiera que les 4 meilleurs du circuit, l’avant palois au palmarès si riche en avait un grand besoin. C’est au contraire ceux que l’on croyait dans les cordes qui avaient le mieux profiter de la minute de repos qui revenaient avec une énergie décuplée quand celle du jeune Soro n’était plus du tout la même...Alors le scénario se répétait de la même manière mais à l’inverse cette fois, le succès de Laduche-Portet revêtait le même aspect que leur échec précédent 15-7, on s’était bel et bien rendu coup pour coup !
On sait la belle en cinq points un exercice tout particulier qui bascule le plus souvent sur un détail, les deux duos étaient cette fois au diapason et si Laduche-Portet s’offraient un succès de prestige, le troisième de la saison pour l’arrière de la Section, il fallut aller le chercher (5-3).
La conclusion de cet affrontement fratricide c’est que Jérôme Portet, ancien champion du monde espoir, confirme son excellente saison. Avant même que ne se déroulent les deux derniers Master de Biarritz puis de Pau il en effet assuré de la première place chez les arrières, ce qui lui ouvrent toutes grandes les portes des Slam qui, sur les trois sites, poursuivront la saison. Il sera alors associé au numéro 1 des avants chez lesquels Aritz Erkiaga tient la corde, et c’est là une plutôt bonne nouvelle voire très bonne !
