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Cesta Pau Cup: Jérôme Portet le rêve envolé

Barandika et Minvielle ont su par leur métier et leur expérience renversé le sort d'une partie que bien des signaux promettaient à Sorozabal et Portet... La preuve que rien n'est jamais fini avant la ligne d'arrivée!
6.9.2024
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Si la pelote échappe à Barandika, la qualification elle ne lui échappera pas (Photo R. Cazadebat)
Si la pelote échappe à Barandika, la qualification elle ne lui échappera pas (Photo R. Cazadebat)

Le doux rêve que pouvait légitimement entretenir Jérôme Portet de disputer une deuxième finale d’un “slam” qui plus est chez lui à Pau, sa terre d’adoption, mais aussi d’aller chercher une place dans le quatuor des arrières qui prolongeront la saison avec le final four de la “Jaï alaï league”,  oui ce doux rêve lui a glissé entre les doigts et ce au moment même où les indicateurs lui promettaient, ou presque, à lui et à son avant Johan Sorozabal  de l’emprisonner, de le faire réalité...

Une manche à rien et puis 13-11 dans la seconde, le bonheur était à deux points, deux petits points, soit trois fois rien, vu des gradins au moins, mais bien plus lourds dans le gant, dans les jambes et surtout dans les têtes. La jeunesse de la paire Soro-Portet avait joué son rôle dans le déroulé de la partie, elle avait même poussé le métronome Minvielle à ne plus être métronome justement, et il lui avait fallu aller chercher loin les ressources pour ne pas subir davantage.  

L’expérience, ah l’expérience !

La jeunesse de la paire Soro-Portet, se vit-elle déjà un peu trop belle si près du but ?  Peut-être, sans doute même. Mais ce n’est pas tout  non ce n’est pas tout. C’est surtout la faute au métier, à l’expérience, à la lucidité, vous pouvez appeler ça comme vous voudrez, des deux adversaires qui savent depuis belle lurette qu’un point est un point, et que s’il en reste à disputer c’est que rien n’est figé... Alors le but de Barandika  cloua Portet au fond et David Minvielle n’aurait pas le CV qui est le sien s’il n’était pas en mesure de redresser suffisamment la barre et de venir opposer trois défenses de grand luxe...  15-14 pour coiffer Le basque et le béarnais au poteau sur un 5-2 parlant, mais portant surtout un gros pet sur la tête de l’adversaire à l’heure d’attaquer une belle toujours aussi aléatoire puisque très courte... Ce n’est pas une vue de l’esprit, ce sont les chiffres qui le disent :  4-0. On sait que les remontadas existent mais Jérôme Portet ne rêvait plus, Johan Sorozabal non plus lui, qui tenta de sauver la patrie en danger un rôle toujours très délicat. Surtout que le camp d’en face était en totale maîtrise, jouant ses pelotes avec une précision d’orfèvre, ne se mettant jamais en danger et savourant chaque point comme des... juniors !

Monsieur Minvielle

Jérôme Portet n’ira pas en finale de la Pau Cup, Johan Sorozabal non plus qui aurait pu ferailler avec son frère Gorka... Le jaï palois aurait pu être déçu, s’il ne le fut pas c’est que ce privilège revient à David Minvielle, et qu’à Pau on l’aime bien David, tout autant qu’il aime Pau, sa deuxième maison pour la pelote, et puis c’est un bien joli cadeau qu’il poserait en se levant ce samedi matin dans la corbeille des noces.  Tous nos voeux vous accompagnent David qu’on a encore envie d’appeler Monsieur Minvielle.

G.B

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