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Cesta de Nadaü à un "pumpa" près!

La "Cesta de Nadaü" a accouché d'une superbe finale que Javier Barandika et Unaï Lekerika ont mené tambour battant enlevant la première manche (15-10) mais que Johan Sorozabal et Thibault Basque ont su redressé (15-12) dans la seconde pour décrocher une belle, encore plus belle. Elle s'est jouée et le titre avec sur un "pumpa"....
21.12.2024
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Je suis le texte qui sera copié

On le sait que trop nous gens d’une génération pas tout à fait récente que pour « un point Martin perdit son âne », vendredi soir c’est tout un jaï alaï, Thibault Basque en tête  et avec lui toutes les générations confondues  qui se souviendront que pour un point aussi le bel arrière de Bidart perdit la Cesta de Nadaü.

Un point même pas, une bribe de point, un point oui mais du règlement, qu’en pareil cas on enverrait au diable ! Un point même pas  un « pumpa » pour emprunter au langage des spécialistes et surtout des juges. Un « pumpa » c’est quand la pelote ressort trop ostensiblement du fond du panier de la chistéra, quand elle affleure à la surface et que le juge la sanctionne…

Un verdict d’une froideur glaciale

Il n’y a aucun doute, aucun litige, aucune discussion, encore moins de contestation, la pelote de Thibaut basque, coincé entre la ligne 10 et 11, est bien sorti de son panier d’osier, peut-être parce que l’arrière était légèrement entamé par le bras de fer qu’il livrait à Unaï Lékérika depuis près d’une heure, peut-être parce que la pelote du même Lékérika venait dans un angle  infernal se rapprocher du mur… Peut-être, oui peut-être mais ce « pumpa » là  valait de l’or, il valait une ligne sur le palmarès de la « Cesta de Nadaü »,  un triomphe dans la dernière épreuve de l’année.

Oui c’est ce « pumpa » là qui restera dans la petite histoire du jaï palois  pour avoir envoyé les enfants de Gernika au paradis  et ceux de notre pays basque en enfer. 5-4 au terme de la belle, il y a des fois où l’on en veut beaucoup au sport d’être ainsi d’une froideur glaciale, mais on sait  que c’est sa beauté  aussi que de ménager des scénarios que lui seul est capable d’écrire…

Basques de Biscaye  impériaux

A Pau  bien évidemment ce jaï alaÏ plein et ce n’est pas anodin mais bien la preuve que le travail en profondeur initié par Gérard Pierrou et les siens gagne du terrain, à Pau donc, bien évidemment ce jaï alaï penchait un tantinet plus pour les « vert », Soro et Thibaut, et il pencha d’autant plus que le coup est passé près, à un « pumpa près » mais ce jaï alaï beau joueur  n’en voulut pas un seul instant aux « rouge » de Gernika  qu’il enveloppa dans une belle gerbe d’applaudissement quand Barandika et Lekerika coiffèrent la « Boïna », le large béret des vainqueurs, le graal de la pelote.

Pour tout vous dire, pas grand monde pour ne pas dire personne, n’avait vu  dans les quinze premiers points une lueur d’espoir pour la survie de nos deux compatriotes parfois ballottés, souvent malmenés, soit par la droite de Lékérika, soit par les remises de Barandika clouant au fond un Thibault Basque qu’à ce moment là le grand « Soro » bien plus contracté que face à Erkiaga, ne soulageait pas des masses... Du coup l’addition fut assez sévère  et  elle menaça d’y ajouter une grosse TVA puisque l’on redémarra sur les mêmes principes de la supériorité des joueurs venus de Biscaye en ayant fait  le plein de cartouches…

Basques de la côte héroïques

Mais comme le confiait Johan Sorozabal après coup,  « ce sport est un sport qui offre le temps de trouver des solutions » et ils en trouvèrent, juste après la pause fraîcheur qui à, 8 stoppe la partie en lieu et place des « tiempos ».

Les deux tricolores haussèrent-ils leur niveau de jeu, les deux basques de Biscaye faiblirent-ils ? L’un est souvent le corollaire de l’autre  nous direz-vous, mais là où Basque subissait, il anticipait soudain  avec d’autant plus de mérite qu’il venait de passer trois jours au lit  laissant trois kilos à son maudit virus. Mais là où Johan Soro ne tranchait pas, il tranchait rageur.

Tant et si bien que de 8 à 12 on s’accompagna gentiment, enfin ce n’est peut-être pas le terme puisque l’on fit appel à trois reprises aux caméras de Canal Plus  pour des litiges, infirmés tous trois par l’image… Sous tension  la partie fit monter le degré d’impatience des gradins friand de prolongations… Elles eurent lieu, puisque Soro-Basque ne lâchèrent pas le moindre centimètre de cancha, puisèrent on ne sait où des défenses héroïques  et elles furent comme un remake de la partie  favorables aux Gernikars au départ (4-2), puis aux tricolores sur la fin (4-4)…  

Et puis pour un point… vous savez tout ce que perdit Martin désormais, Martin mais aussi Thibaut Basque et Johan Sorozabal….

Gérard Bouscarel

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