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Jérôme Portet aux USA, de quiñiéla en quiñiéla

Le Sectionniste d’origne ariégeoise, Jérôme Portet appartenait au contingent enropéen parti, trois mois durant, disputer la saison américaine qui se résume aujourd’hui à celle du casino de Dania Beach, et qui se joue sous forme de quiñiélas. A l’occasion de l’ouverture du championnat de France ce vendredi 20h à Pau, il revient sur cette expérience.‍
13.3.2025
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"Tu peux jouer un seul point et ne plus rejouer de la soirée" (Dany photo)
"Tu peux jouer un seul point et ne plus rejouer de la soirée" (Dany photo)

Jérôme Portet, l’arrière de la Section paloise, était du peloton des « invités » partis outre atlantique le 25 novembre et revenus le 23 février.  Trois mois qui expliquent naturellement que « l’on soit content de rentrer », ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il ait trouvé le temps long. Non, l’ ariégeois d’origine avoue s’être régalé en ayant assisté a un matche de chacune des trois franchises de Miami.  Et puis, côté « cancha», la cesta punta restant tout de même l’objet principal du séjour,  comme il est monté en puissance au fil des mois, le temps est passé plus vite. Si bien qu’à l’heure de tirer une conclusion, Jérôme Portet, qui a retrouvé ses habitudes au  complexe de pelote palois, dit avoir vécu une « expérience intéressante qui méritera réflexion si on la lui proposait de nouveau », et c’est, parait-il,  la tradition de faire revenir  la « promotion » de l’année précédente.

Six quiñiélas quotidiennes, parfois plus

La pelote, on y vient, c’est elle qui meublait l’emploi du temps de Portet et consorts à partir du mercredi matin, les deux premiers jours de la semaine étant « off » c’est le créneau qui permettait de profiter de la vie « floridienne ».  Ceci  en tenant compte des récupérations dont les joueurs avaient besoin, pour reposer le bras sollicité à raison de 6 quiñiélas (*) par jour, ou pour soigner les « bobos ». Comme aux États-Unis  c’est « no play, no money, nous faisions très attention pour ne pas nous blesser.»

Le système de la compétition  à Danial repose donc sur les quiñiélas qui font l’objet de paris, bien plus sur le net que dans le casino. Sur place on peut bien évidemment miser, mais ce n’est jamais la grande foule, « Cent à cent cinquante spectateurs en fin de semaine, la moitié, le reste du temps mais de toutes façons les tribunes sont très petites... ».

Dollars et points en jeu

Les quiñiélas elles ont lieu à raison de deux séances les mercredis et samedis, de 13 à 16 h30 puis de 19 à 22 h 30 , une seule séance de 19 à 22 h 30 les jeudis et vendredis, et une seule aussi le dimanche de 13 à 16 h 30.

Au départ huit équipes s’opposent, mais ce peut être également des quiñiélas en un contre un. Elles sont récompensées par des dollars  pour les trois premiers mais aussi par des points. « En plus des quiñiélas, on dispute un tournoi, et ce sont les points obtenus au mois de décembre qui servent à faire  le classement.

Jérôme Portet n’a pas superbement terminé l’année, il le dit sans  hésiter, « j’ai été nul » ! Quatrième des onze arrières  il fait équipe avec le quatrième des avants, le basque espagnol Aaron de Zumaïa, et disparaît  dès le premier tour  du tournoi, battu par Théo Laborde et Clément Garcia 14-15 !

Cinquième au final

Janvier et février voient un Jérôme Portet remonter en puissance et garnir sa cagnotte. « Si tu es bon sur toute la durée tu peux doubler ton contrat, si tu ne l’es pas les soirées peuvent être longues. » Comme le palois ne fut à un bon niveau qu’en début d’année, il redore son blason et termine 5ème du classement général (**) au nombre des victoires, ce qui atténue quelque peu ses regrets… Et lui permet de « cagnoter » ce qui n’est pas négligeable, puisque tout ce qui concerne la logistique, son organisation et son coût, reste à la charge des joueurs: « Nous avions trouvé une grande maison que nous partagions à 7, nous faisions tout par nous mêmes. » Tout, c’est aussi l’entretien physique car  la quiñiéla ne le sert vraiment pas, alors qu’à l’inverse, techniquement « tu progresses, parce que tu joues point par point et que tu n’a pas envie de le perdre au risque de ne plus  revenir jouer et  là, assis sur le banc, les soirées sont longues... »

Gérard Bouscarel

(*)Rappelons que la quiñiéla se joue point par point et que l’équipe qui le gagne reste sur la cancha, une autre des huit équipes remplace  celle qui perd et ainsi de suite. La quiñiéla se termine lorsque une équipe atteint 7 points.

(**) C’est l’avant basque espagnol Urreisti  qui a terminé premier devant Gorka Sorozabal, Tambourindéguy termine 3ème devant Oyhenart (4ème). Numeros 1 des quiñiélas de décembre Urreisti et Sorozabal  jouent enemble le tournoi et le remportent.

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