All star St Jean de Luz Caparrus et Portet premier podium

Ce n’est pas encore les trois coups de la jaï alaï league que St Jean de Luz frappait ce jeudi soir, les « internationaux » viendront un peu plus tard, suivis du « Gant d’or » biarrot et de la « Pau cup » béarnaise, c’est là la trilogie, non pas celle de Marcel Pagnol mais celle, de la cesta punta. Là, il sera question d’accumuler les points tout au long d’un été très chargé puisque le Pays Basque espagnol est lui aussi partie prenante ajoutant même cette année au programme les masters de Lekeitio et de Markina.
Le « All Star » luzien était attendu avec beaucoup de curiosité puisqu’il proposait une formule nouvelle, celle qui se pratique beaucoup dans les frontons américains, mais jamais encore dans l’hexagone sinon pour les moins de 22 ans les saisons passées…
La quiñiela c’est simple, le duo qui gagne le point reste sur la cancha, l’équipe qui le perd sort et cède sa place à un autre duo, et ainsi de suite, le roulement des équipes de la poule se poursuit. On départage les équipes au nombre de points fixés avant le coup d’envoi ou encore au temps. St Jean avait retenu ce second critère, jeudi soir se déroulaient deux quiñiélas d’un heure chacune...
Dans la première des quiñiélas, les deux palois engagés Jérôme Portet (3ème) et Paul Caparrus (2ème) montent sur le podium où ils encadrent Johan Sorozabal. Dans la seconde Jean Olharan associé au champion du monde Imanol Lopez connaît moins de réussite puisqu’il termine en dernière position de la poule. Ce n’était que la première des trois soirées qualificatives qui déboucheront sur une soirée finale, donc rien n’est perdu mais comme on disait dans les fermes et comme on dit encore d’ailleurs tout ce qui est rentré avant ne crint plus l’hiver…
Nous reviendrons prochainement sur le début de saison de Paul Caparrus, le jeune espoir palois qui, classé premier remplaçant par le comité de sélection a d’abord profité de la blessure de David Minvielle pour intégrer le plateau avant d’apprendre qu’il ouvrirait la compétition associé à Aritz Erkiaga, le champion d’Ispaster que d’aucun considère comme le maître jouer de la discipline depuis le retrait de Goïkoxéa.
G.B