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Cesta Pau Cup Erkiaga tel le virtuose

Trop forts! Tout simplement trop forts, Aritz Erkiaga et Gorka Sorozabal n'ont jamais laissé espérer à Bandarika et Minvielle la moindre possibilité de les inquiéter! Ils enlèvent la Pau Cup en deux manches sèches (15-9, 15-10)
12.9.2024
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Le tiercé des héros de la Pau Cup, Erkiaga, Sorozabal et Jérôme Portet (photo Cl. Antiga)
Le tiercé des héros de la Pau Cup, Erkiaga, Sorozabal et Jérôme Portet (photo Cl. Antiga)

Le maître des canchas  qu’elles soient françaises ou basques, qu’elles “errebotent”  plus ou moins loin, le maestro comme ils le baptisent une fois franchies les rives de la Biadassoa,  ce campéon  avec un très grand “C”, donnait un récital vendredi soir au complexe de Pau.  Et sa partition fut complète, totale, admirable, il la récita comme s’il l’avait apprise par coeur, comme si quoi qu’ait pu lui opposer l’adversaire, il était au-dessus des lois. Ce maestro là, ce campéon  qui dompte la pelote, qui la respire et qui l’aspire, qui la frappe et qui la fouette, qui vous la met là où il vous est impossible d’être, qui attaque plus qu’il ne défend, ce campéon, venu de Lekeïtio  toujours avec son fils, son premier supporter, l’héritier de son premier bisou, il a un nom, c’est Aritz Erkiaga !  Et s’il ne fait pas peur, c’est qu’on ne renonce jamais, chez l’adversaire, à fendre sa cuirasse, à essayer pour le moins. Mais le respect, oui le respect il inspire, la crainte aussi.  

La Section premier gagnant

Vendredi soir à Pau Aritz Erkiaga était au programme de la finale paloise du “slam” de la Pau Cup, il s’agissait du feu d’artifice de la “summer league”  de la “der des der”.  Alors, il y avait foule comme jamais dans le jaï palois et Gérard Pierrou pouvait être déclaré premier vainqueur de la soirée. La pelote à Pau gagnait du terrain.  Et comme elle le faisait devant un parterre d’autorités XXL, sous-préfète et président de la fédération internationale en tête, ce n’était que pain béni.  

Nous ne vendrons pas pour autant ce qui ne fut pas.  La finale n’a pas fait lever les gradins comme un seul homme comme il y a quinze jours quand la foule ne voulait pas qu’il y ait de vainqueur ou de vaincu. La finale ne nous a pas fait monter dans les tours. La finale fut sans grandes émotions. Et oui, on accorde volontiers le droit à ceux qui venaient en quête de suspense, d’incertitudes, de chassé-croisé le droit d’être déçus terriblement déçus.  Mais alors que dire, à l’inverse de ceux qui, peut-être un peu plus connaisseurs ou pratiquants, ne goûtèrent qu’au spectacle proposé, ils ne furent pas seulement ravis, ils furent comblés, rassasiés. Par la grâce de qui ?  D’un seul homme ? Non !  La punta se joue à deux et c’est le duo Erkiaga-Sorozabal qui régala.  

“Un truc de “ouf”

Sauf que, interrogé l’aîné des frères biarrots eut ces mots ”c’est un truc de ouf, il touche dix pelotes il fait huit points, sûr que c’est un régal de jouer avec lui, sûr que ça aide à élever son niveau de jeu. ” Pour sûr que  Gorka Sorozabal l’a élevé son niveau de jeu et que sa partie plus celle, stratosphérique  d’Erkiaga, cela faisait beaucoup et beaucoup trop, pour les challengers Barandika et Minvielle.

Ils ont été braves pourtant le basque et le béarnais qui jouait à domicile ou presque avec une claque dédiée, ils ont jeté tous les feux dont ils disposaient pour barrer la route au maître, ils ont essayé de le passer le plus souvent possible, de ne pas lui livrer de pelotes, de le couper du jeu en fait mais ça n’a tenu tout juste tenu que la mi-partie des deux manches (6-8 et 4-7), après quoi  Erkiaga est devenu le maître absolu de la finition, de la punition, encourageant son arrière à jouer en avançant et en chantant.

Le 6-0 initié à 4-4 nous confirma qu’il n’y aurait ni indécision ni bagarre mais que si l’on se contentait du récital de l’artiste alors on avait sous les yeux un virtuose.  Doit-on vous rappeler qu’il se nomme Aritz Erkiaga et qu’il est champion du monde !  

Que le public se frotte les mains, que les adversaires potentiels s’inquiètent, il a fait la promesse, en prenant congé de Gérard Pierrou,  de revenir en décembre pour la Cesta de Nadaü, le prochain grand rendez-vous punta de la Section Paloise...

G. Bouscarel

Résultat de la finale de la Cesta Pau Cup

Erkiaga-Sorozablal battent Barandika-Minvielle 15-9 ; 15-10.

Aritz Erkiaga est également numéro 1 des avants de la “summer league”

Jérôme Portet est lui numéro 1 des arrières de la “Summer league” et ce le jour de son anniversaire.  

       

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